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Produits financiers Bio C'Bon

15/11 : BIO C’BON = NASA BIS ?

Pour ceux qui pensent qu’on peut éviter le pénal dans le dossier BIO C’BON, lisez donc ce qui suit.

Monsieur Thierry BRISSAUD, fondateur de BIO C’BON mais qui n’apparaissait jusqu’à aujourd’hui dans aucune société ni dans aucun organigramme de ce Groupe, s’est fait connaître dans les années 1980 dans un scandale financier dénommé « NASA »

http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS1149_19861114/OBS1149_19861114_058.pdf

En résumé, Thierry BRISSAUD, ancien Directeur marketing de DARTY, avait voulu faire mieux que son précédent employeur et lui faire concurrence en créant son Groupe dénommé « NASA ».

Si vous connaissez toujours le nom de DARTY mais que NASA vous évoque plus une navette spatiale qu’une chaîne de magasins de produits hifi, vidéo et micro-informatique, c’est normal.

Car la NASA française de M. BRISSAUD a explosé en vol et les débris, même s’ils remontent à 35 ans, s’avèrent dérangeants si on les expose devant le 7 place d’Iéna, siège de MARNE & FINANCE propriétaire financier de BIO C’BON. 

NASA ELECTRONIQUE ? QUE DES SUCCÈS !

Une croissance exceptionnelle, 95 sociétés filiales, 50 ouvertures de magasins en une seule année (1984), un recours à des prêts bancaires mais aussi à des investisseurs privés.

Et quand même un crash monumental en 1986.

CELA NE VOUS RAPPELLE RIEN ?

Sur un plan judiciaire, en 1991, la Cour d’appel de Paris a condamné le PDG Thierry BRISSAUD, solidairement avec d’autres dirigeants, à verser 400 millions de francs à la liquidation judiciaire du Groupe (une paille).

Au sein du Groupe, Thierry BRISSAUD était un adepte de la pratique dite de la « chenille ». Dommage que cela ne soit pas la danse de la chenille mais une pratique consistant à faire circuler des chèques entre toutes les entités du Groupe. De la sorte, les dirigeants de NASA donnaient une image insincère de la comptabilité du Groupe. Malin, non ?

Le logo de notre association C’PABON arbore un ver dans la pomme. Se pourrait-il qu’il s’agisse d’une métamorphose d’une chenille ?

Une information judiciaire avait en tout cas été ouverte avec une juge d’instruction qui a enquêté.

Cela a conduit à la condamnation pénale de M. BRISSAUD en 1995.

Dès que les avocats de C’PABON connaîtront la teneur de la condamnation, vous en serez informés.

Alors, après la hifi, le bio ?