» Monsieur,
Mon rôle est d’amener tous les investisseurs ICBS à bon port.
La crise du covid a largement perturbé l’activité de notre société
du fait du support de notre investissement constitué exclusivement
de locaux commerciaux.
Les ventes d’actifs et l’emprunt obligataire obtenus fin 2019 et début 2020
ont été annulés dès l’apparition des prémices du Covid. Nous avons de surcroit
traversé toute l’année 2020 confrontés à la difficulté d’encaisser nos loyers
et de vendre des actifs pour assurer nos liquidités comme à l’accoutumée.
Vous avez choisi la voie judiciaire en refusant tout aménagement de paiement,
c’est parfaitement votre droit.
Pendant ce temps, nous avons signé des centaines d’accords amiables pour
temporiser notre dette née des circonstances exceptionnelles.
Mais nous avons aussi traité prioritairement tous les cas qui pouvaient relever
des accidents de la vie.
Vous mettez en cause notre probité. Là encore, c’est votre droit mais en voulant
absolument passer les premiers sans le moindre aménagement vous mettez en cause
un équilibre nécessaire à la traversée d’une crise.
Nous n’avons jamais remis en cause notre dette à votre encontre nous avons simplement
demandé des délais que vous ne nous avez pas accordés.
Bien évidemment, nous sommes désolés des réactions que peuvent engendrer les actions
de vos avocats mais tant que nous le pourrons, nous donnerons priorité aux intérêts de la collectivité.
Et c’est cette philosophie qui fera que vous serez payé un jour. Nous vous invitons à imaginer
ce que serait le devenir de la société si tous les investisseurs se comportaient comme vous.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées,
Thierry BRISSAUD
Président «
M. BRISSAUD, ce ne sont pas les investisseurs particuliers qui refusent vos demandes de délai de paiement mais la totalité des juges parisiens !