Mise à jour de l’actu du 25/06.
Les faits
Le 14 mai, sur leur site Internet, BTSG (Maître Denis Gasnier) et FIDES (Maître Sabine Rocher) mandataires judiciaires du redressement judiciaire de Marne et Finance, ont contesté en bloc toutes les créances, même celles qui étaient incontestables !!!
Les lettres recommandées correspondantes, qui ouvrent un délai de réponse de 30 jours, arrivent massivement depuis quelques jours.
Les mandataires judiciaires se sont ainsi rangés du côté de Marne et Finance, puisqu’ils adoubent les arguments de maître Carole Martinez, administrateur judiciaire et suppôt de longue date des Thiery Brissaud et Patrick Schiltz Incorporated, initiateurs et continuateurs de la double pyramide de Ponzi de Marne et Finance.
Ils se rendent ainsi complices d’une manœuvre tendant à « effacer » les dettes de Marne et Finance (360 M€ tout de même !) et dépouiller 5500 investisseurs ICBS !!!
En effet, malgré nos efforts et nos recommandations, nous ne pourrons empêcher le piège de se refermer sur nombre d’investisseurs, qui n’auront pas réagi à temps ou effectué les bonnes démarches.
Les arguments
Le contrat ICBS est en fait « un contrat en cours », donc non susceptible de constituer une créance, puisque le terme n’est pas encore passé et que la cession de part n’a pas été signée.
Autrement dit si vous n’avez pas demandé le rachat de parts, Marne et Finance ne vous doit (encore) rien, et votre déclaration de créances est sans objet.
Pour ceux qui ont levé l’option, même punition : Marne & Finance prétend que pour être valable il faut une cession de part en bonne et due forme, qu’elle a signée.
CQFD : c’est M&F qui ne signe pas et qui décide qui a une créance, autrement dit personne.
Voilà comment M&F se propose d’annuler 360 millions de créance, par un tour de passe-passe, qui étonnamment semble approuvé par le Tribunal de Commerce de Paris.
Ce tribunal serait il partial ?
Rappel
M. Thierry Chouraqui à l’époque de Bio c Bon avait mis 6 mois pour recalculer et accepter toutes les créances de Bio c Bon… ; mais il semble qu’il y ait une différence (inexplicable et injustifiable !) entre les positions de Valérie Leloup-Thomas, mandataire de BCBB (Bio C Bon), et Denis Gasnier/ Sabine Rocher, mandataires de ICBS.
2 poids, 2 mesures pour une même pyramide ?
Que faire ?
Les arguments sur lesquels reposent cette nouvelle position des mandataires sont évidemment contestables ; cependant l’affaire est trop grave pour être traitée légèrement : il vous faut de l’aide, et pas n’importe laquelle. Une aide par un professionnel est indispensable. Nous vous recommandons 2 choses :
- Lever votre option d’achat si la durée de blocage le permet (puisque Marne et Finance prétend que votre contrat est en cours, vous pouvez parfaitement y mettre un terme en levant l’option d’achat, ce qui bloquerait la manœuvre des mandataires et rendrait votre créance à nouveau exigible)
- Prendre contact, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, avec un cabinet d’avocat.
ATTENTION 1 :
ne prenez pas n’importe quel avocat. Vous avez 30 jours, c’est court, il faut que les avocats sollicités soient bien au fait du dossier.
Ecrivez-nous à contact@cpabon.fr, nous vous répondrons par un mail contenant la procédure de levée d’option d’achat et nous vous orienterons vers les avocats qui travaillent au côté de l’association depuis novembre 2020, qui connaissent parfaitement le dossier et qui ont déjà eu des succès remarqués dans des procès contre Marne et Finance et d’autres escrocs du même genre.
ATTENTION 2 :
Ne faites pas confiance à votre Conseiller en Investissements Financiers ! Il n’a pas la compétence juridique pour cela et il a déjà commis la bévue de vous recommander ce placement toxique.